vendredi 26 mars 2010

Kel Djanet et les impôts, Djanet actuel

Le pauvre Kel Djanet et les impôts
Kel Djanet : le véritable tyran est sans doute Goma cet homme impitoyable
Kel Djanet payaient les impôts et les serviteurs, la souffrance.
Kel Djanet, les Ksouriens, il asservit même les nobles, son autorité sut tout le monde et les vassaux, c’est le détracteur numéro 1.
Kel Djanet payaient les impôts également aux autres tribus parasites, comme Ouraghen. Ce sont eux qui commandent Ajjer.
Kel Djanet et les Turcs payaient les impôts.
Kel Djanet et les Senoussia : S’ajoute les impôts prélevés par Zaouria Senousite.
Kel Djanet et la France : La population originaire de Djanet faisait des travaux forcés et corvées, et subissait une ségrégation systématique et raciale, après une longue période de colonisation.
Kel Djanet et l’Algérie : en 1962, au moment de l’indépendance de l’Algérie, le premier responsable du FLN fit un discours devant tout le monde, devant le rassemblement général de la population sédentaire. Il a commencé son discours en prononçant des mots qui blessent l’orgueil, responsable, il est bien précisé, le voilà, approchez vous, le couscous est prêt. Tout le peuple applaudit.
Réponse : « Responsable le lion », le peuple « un troupeau est malade par le plus grand lion blessé ».

La république Algérienne démocratique et populaire
Djanet dans les années 60-70-80 : inspiration sociale : la révolution agraire, expansion, dévéloppement et agrandissement de la ville, des maisons à Aghoume et Zellouaz, sous les noms de Tachronna. Aussi au centre ville, la banque, la mairie, l’hôpital, construit en 1956 par la république française. L’ancien marché est exposé pour les ventes, étendu sur une plus grand surface, et toutes sortes de légumes. La plupart des vendeurs sont des cultivateurs de Djanet et toutes les boucheries. Ainsi les Touaregs.
Djanet dans les années 90 à 2008-2009 :mais aujourd’hui, les projets d’état sont partout. De Ifri jusqu’à Zellouaz, les logements en construction. Un hôpital à Ifri, construit en 1986.
Tadja Akal, le souk n’est plus à l’air libre, il est couvert. Et dans l’attente d’un souk en dur, là, comme un bidon ville, il se déplace de quelques longueurs dans un périmètre délimité par un solide mur de pierres. Marchands ambulants, marché aux chameaux, chèvres, moutons et des magasins d’équipements, de vêtements…. Et les boutiques d’alimentation.
Mais une remarque, c’est un phénomène, sur toutes les terrasses des maisons des champignons ont poussé, mais ce sont des végétaux sans fleurs… des paraboles.

Je dis et k’écris ce que je vois, ce que je sais, ce qui est vrai. Je ne vous souhaite que du bien, à tout le monde à Djanet. Mais aujourd’hui, vraiment, on a perdu la fierté et l’orgueil Touareg.
Nous, c'est-à-dire la deuxième et troisième génération, nous n’avions pas confiance en nous-même. Nous avions quelque peu honte de nous-même. Il faut nous débarrasser du complexe envers notre culture, et notre culture, et les coutumes, et la tradition de notre peuple ou de notre société primitive. Vous savez bien mieux que moi que vous présentez le temps très reculé. Vous présentez tous les périodes de l’histoire correspondant aux plus anciennes civilisations, les objets d’art de l’antiquité, l’art de la peinture et gravures, et la langue tamahaq n’était plus considérée comme un moyen de développement.
Personne ne peut dire quel temps il fera demain, quel sera le futur. Mais dans notre société ou l’on cherche à modifier les choses, nous sommes trop pressés et étourdis de toute apparence. D’après ce que l’on sait, ainsi la civilisation ne peut plus être traditionnelle, parce que les ressors sont brisés, mais comment prendre le virage de la modernité ?
Il est vrai que le complexe d’infériorité dont nous souffrons mine sournoisement et risque de faire de nous des illustrations. Il faut que nous cherchions une autre manière de vivre, parce qu’aujourd’hui, le climat n’est pas comme avant. La connaissance appelée la valeur, plus que l’argent. Je vous demande de combattre comme des loups, ou comme des chacals qui chaque fois qu’ils frappent s’enfuient et de nouveau reviennent encore.
Attention, message aux intellectuels de Djanet, ainsi qu’aux étudiants qui fréquentent les cours des universités. Notre histoire est orale, elle se transmet de bouche à oreilles, et aisni, ce sont les autres qui l’ont écrite, jusqu’à nos jours.
Il faut développer un système de résistance aux mauvais traitements, le dialogue fraternel autour d’un problème issu d enotre histoire ou nos cultures ou la société. Sinon, nous nous condamnons par la plus grand ennemi, l’ignorance. Sinon, nos cultures et traditions, les coutumes sont condamnées à disparaître dans le silence.
A votre choix.

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