vendredi 26 mars 2010

Héritage, propriété collective

Djanet, c’est la terre, le vieux jardin
Chez le Kel Djanet, la femme représente la terre, l’homme représente l’eau.
La femme hérite de la terre et transmet à sa fille.
L’homme présente la force et il transmet à son fils. Il irrigue, féconde la terre en l’irriguant et produit une récolte. Il féconde la femme, il féconde le palmier et donne une progéniture qui ne se réclame pas de lui, il est chargé des affaires par la femme.

Autrefois, le Kel Djanet : les tribus d’agriculteurs.
Ils s’occupent eux-mêmes de leurs cultures dans tous les cas de jardins. Comme les maisons appartiennent aux femmes, c’est la fille aînée de la famille qui l’obtient par héritage. Bien entendu, l’époux d’une femme propriétaire du jardin peut l’exploiter. Mais en cas de divorce, il devra l’abandonner. Une femme propriétaire peut confier un lopin de terre a quelqu’un pour lui rendre service. Mais il n’en a pas la propriété. Il y a cependant des cas exceptionnels. Par exemple, un jardin confié à un homme par une femme sans héritière. La vieille femme, avant sa mort peut lui donner à sa mort. De la vieille femme, l’homme continuera à exploiter. Si une femme hérite d’un jardin qu’elle ne veut pas exploiter, elle le confie généralement à ses frères, mais le jardin sera donné en héritage à sa fille, lorsqu’il sera disponible. On ne délogera pas celui qui a commencé à le travailler. Tous les accords reposant sur la parole donnée. Certains actes de propriété ont été inscrits autrefois sur des peaux, mais pas de manière systématique. Depuis une dizaine d’années, l’état semble avoir la volonté de porter par écrit les actes de propriété. Les agriculteurs pouvant aller se présenter à la direction de l’agriculture.

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